C’est le calme plat. Au-dessus d’une prairie immobile, aux fleurs parfaitement alignées, un ciel azur resplendit jusqu’à l’éblouissement. A la rencontre des deux, la ligne d’horizon – cette zone ténue et fictive entre la terre et le ciel -, devient le sujet principal du tableau. Cette ligne de force horizontale structure la toile. La prairie, grand aplat vert, occupe un tiers de la toile, elle-même au format paysage. Les traces du pinceau marquent le geste horizontal de l’artiste et donnent de la texture à l’étendue herbeuse. A la verticale sont plantées les lignes et les cercles des tiges et des fleurs. En motifs parfaitement alignés qui donnent à l’ensemble une allure géométrique. Le ciel franc, aveuglant, uniforme, est un aplat de lumière pure, impalpable, né de la rencontre des ondes du rayonnement solaire et des molécules de l’atmosphère. Tel que l’a capté l’œil du peintre. Le bleu, couleur préférée de Yaniv Janson, est une couleur liée au spirituel et qui nous parle d’infini.

Le paysage de Yaniv Janson, aux confins de l’abstraction, est un paysage mental qui s’étire et se poursuit hors-cadre bien au-delà de la toile. Depuis qu’il s’est lancé dans la peinture en 2007, Yaniv Janson a reçu une vingtaine de prix et a participé à de nombreuses expositions à travers le monde. Yaniv Janson est soutenu par Egart.