Née dans l’Hérault dans une famille de charbonnier, Thérèse Bonnelalbay est infirmière. Elle se marie en 1959 avec le poète Joseph Guglielmi, alors instituteur. Elle commence à dessiner en 1963 pendant les réunions du parti communiste auxquelles elle assiste régulièrement. En 1975, elle s’installe avec son mari et ses deux enfants à Ivry-sur-Seine. Elle disparaît tragiquement dans la nuit du 16 février 1980. Assez figuratifs dans une première période, ses encres deviennent ensuite de plus en plus abstraites.
Son œuvre, appréciée de Jean Dubuffet, est notamment conservée dans la Collection de l’Art brut à Lausanne, à la Fabuloserie à Dicy, au LaM de Villeneuve d’Ascq et dans la Collection Sainte-Anne du Centre d’Étude de l’Expression.
Comme dans les haïkus japonais, ces petits poèmes puissants et brefs, l’artiste développe une oeuvre vibrante qui célèbre l’évanescence des choses.
René Guisset construit un carrousel qui met en scène la vie quotidienne d’un monde rural parfois disparu.
Jean Pous grave les figures d’une humanité heureuse, en osmose avec la nature. L’oeuvre de Grégoire Koutsandréou est une promenade au coeur de territoires imaginaires. Comme dans un songe, les visages et les plantes hybrides de Thérèse Bonnelalbay s’évaporent. Seule demeure une trace légère, une graphie secrète.
Se promener dans la salle d’exposition comme dans un vrai musée, découvrir peintures, dessins et sculptures en 3D et écouter le conférencier présenter les cinq thèmes de la collection. Voilà ce que la galerie Art Sans Exclusion vous invite à vivre.