Née en 1950 à Paris d’un père marocain et d’une mère française, Najia Mehadji vit et travaille entre Paris et Lamssasa, près d’Essaouira au Maroc.
Elle opère très tôt une synthèse entre culture occidentale et orientale. Depuis les années 80, son travail est présenté en galerie : le Violon Bleu à Tunis, l’Atelier 21 à Casablanca, la galerie Véronique Rieffel à Paris…
En 2009, elle participe à l’exposition elles@centrepompidou au Musée National d’Art Moderne Georges-Pompidou à Paris, à l’exposition Résonances au musée de Marrakech, en 2011, à l’exposition Architectures-Dessins-Utopies au musée national d’art contemporain de Bucarest.
Depuis 2010, elle développe une œuvre centrée sur le geste en s’inspirant de la calligraphie orientale, du soufisme, de la danse. Elle utilise aussi bien la sanguine, la craie, la gouache, l’aquarelle, le pastel ou l’acrylique et l’huile.
Une rétrospective de son travail a été présentée au Musée d’art moderne de Céret (Pyrénées-Orientales) en 2018.
Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques et privées en France et au Maroc, MNAM-centre Georges Pompidou, Institut du Monde Arabe, Fondation Société Générale, Fondation ONA et Attijariwafa Bank à Casablanca.
Comme dans les haïkus, ces petits poèmes puissants et brefs, l'artiste développe une œuvre vibrante qui célèbre l'évanescence des choses.
La haute montagne de Najia Mehadji se désagrège et tombe en flocons. Seule demeure une poussière céleste. René Guisset construit un carrousel comme une stèle à la vie quotidienne d'un monde rural disparu. Anselme Boix-Vives, poète mystique, peint une ode à la nature et le petit peuple mi-humain, mi-animal qui y a trouvé refuge. Comme dans un songe, les visages et les plantes hybrides de Thérèse Bonnelalbay s’évaporent. Seule demeure une trace légère, une graphie secrète. Sonia Lawniczak fait surgir sur la toile ou la feuille des vues de villes à la dérive, évocation de pays rêvés ou parcourus. L'œuvre d'un Grégoire Koutsandréou est une promenade au cœur de territoires imaginaires. Guillaume Chocu invente un monde de silence où les êtres se meuvent en apesanteur. Jean Pous grave les figures d’une humanité heureuse, en osmose avec la nature.
Se promener dans la salle d’exposition comme dans un vrai musée, découvrir peintures, dessins et sculptures en 3D et écouter le conférencier présenter les cinq thèmes de la collection. Voilà ce que la galerie Art Sans Exclusion vous invite à vivre.