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Madge Gill

Madge Gill nait Maude Eades à Londres en 1882 et décède en 1961. Née de père inconnu, elle mène une enfance cachée. A ses 9 ans elle est placée dans un orphelinat, qui, adolescente l’envoie au Canada. Elle y travaille comme domestique de ferme jusqu’à son retour à Londres à 18 ans. Elle exerce alors en tant qu’infirmière. Une de ses tantes l’initie l’astrologie et au spiritisme. En 1907, elle épouse le fils de cette dernière. Trois fils naissent de cette union. Le second meurt de la grippe espagnole en 1918. Madge Gill commence à rapporter des épisodes hallucinatoires. De graves atteintes à sa santé, dont la perte d’un œil l’obligent à une longue convalescence. Elle brode, tricote et dessine la nuit, portée par une force qu’elle nomme « myrninerest », soit à quelques lettres près « mon repos intérieur ». Récurrente dans son œuvre, la figure de la femme au chapeau a parfois été lue comme un alter ego. Elle se joint pour la première fois à l’exposition d’artistes amateurs de la Whitechapel Gallery, puis y participe annuellement jusqu’en 1947. Elle dessine au dos de cartes postales ou sur des tissus de plusieurs mètres de long. En 1978, la Collection de l’Art Brut de Lausanne, qui conserve plusieurs de ses œuvres, lui dédie une exposition. Son œuvre est aussi conservée au LaM, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut de Lille-Villeneuve-d’Ascq et est exposée dans de nombreuses galeries britanniques, aussi à la Halle Saint Pierre et au musée Maillol à Paris.

La fenêtre ouverte

L'artiste projette sur la toile, la feuille blanche ou des supports de fortune sa perception du réel. L'œuvre devient une fenêtre ouverte sur son monde intérieur.

Madge Gill dessine inlassablement, et brode aussi sur des étoffes, parfois de plus de huit mètres de long, la figure d'une femme au chapeau, peut- être son alter ego. Claire Lancien cherche à restituer l'intériorité des êtres qui l'émeuvent. Son travail en noir et blanc, à la mine de plomb, fait surgir un monde inversé, comme un tirage en négatif. Leila Delasalle puise son inspiration autant dans les visages croisés par hasard que dans les formes expressives des pierres qu'elle glane près de l'estuaire de la Seine. Jérôme Turpin met en mots et en images les épisodes douloureux ou extraordinaires de sa vie et sa quête d'un amour parfait. Sybil Gibson peint des visages, des fleurs et des animaux de façon instinctive avec délicatesse, comme des apparitions. Édouard Cohen grave sur bois ou brosse sur la toile un monde du silence issu de ses visions nocturnes. Sébastien Proust peint des rencontres de hasard ou des amis. Il se représente lui-même parfois : Homme-serrure, Bipolaire, Petite lunaire...Il crée une galerie de personnages, entre portraits réels et portraits psychologiques.

GALERIE INTERACTIVE

Visitez la Galerie Art Sans Exclusion

Se promener dans la salle d’exposition comme dans un vrai musée, découvrir peintures, dessins et sculptures en 3D et écouter le conférencier présenter les cinq thèmes de la collection. Voilà ce que la galerie Art Sans Exclusion vous invite à vivre.

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