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Josef Hofer

Né à Wegscheid, en Bavière. Il souffre – tout comme son frère – d’un retard mental, de difficultés d’audition et d’élocution, et d’une mobilité réduite. Ils sont élevés tous deux reclus dans une ferme de Haute-Autriche. Leur père a souhaité les soustraire aux moqueries de l’entourage et aussi aux traitements qu’auraient pu leur infliger les occupants nazis puis soviétiques. A la mort du père, en 1982, leur mère part vivre en ville, donnant à Josef l’occasion de contacts sociaux. Il devient pensionnaire d’une institution à Ried, où Elisabeth Telsnig, historienne d’art, repère son goût pour le dessin et l’encourage. Comme le souligne Michel Thévoz, « Josef Hofer est en état de grâce ». Une grâce érotisée, indomptée, où le corps tente de prendre son essor dans le carcan du cadre.

La galerie Christian Berst à Paris présente régulièrement son travail. La Collection de l’Art Brut de Lausanne lui a consacré deux rétrospectives en 2003 et 2011 et une importante monographie.

Les œuvres de Josef Hofer

L’art comme langage

Qu’il soit ou non autodidacte, le créateur invente sa propre langue. Il peut s’inspirer de l’histoire de l’art ou chercher à s’en affranchir. Trouver son style se fait aussi de façon instinctive en suivant son rythme intérieur.

Miriam Cahn inscrit ses personnages dans des diagonales, Janko Domsic dans des ellipses, Josef Hofer dans un jeu de cadres. Susan Janow s’appuie sur des quadrillages et Yaniv Janson sur la ligne d’horizon.

GALERIE INTERACTIVE

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Se promener dans la salle d’exposition comme dans un vrai musée, découvrir peintures, dessins et sculptures en 3D et écouter le conférencier présenter les cinq thèmes de la collection. Voilà ce que la galerie Art Sans Exclusion vous invite à vivre.

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